Bonjour à tous ! Comment allez-vous en ce dimanche, jour du Seigneur ? Avez-vous pris le temps d'aller faire vos confessions dans la maison de Dieu ?
Je plaisante, bien sûr ! Même nous, on n’y met jamais les pieds. Cependant, l’église située juste en bas de chez nous – à exactement 150 mètres, pas un de plus – a une manière bien particulière de nous rappeler son existence. Tous les dimanches matin, c’est le rituel immuable : le son grave et puissant de sa cloche nous tire doucement du sommeil. Cela commence avant les cérémonies pour appeler les fidèles, et se termine après, comme pour signaler à tout le quartier que la messe est dite.
Et vous savez quoi ? On préfère encore ce réveil là au brouhaha incessant de la circulation en semaine. Il faut dire que notre appartement se trouve au bord d’une des routes les plus passantes de la ville. Cette artère, qui fait partie du périphérique entourant la ville, ne connaît pratiquement aucun répit. Depuis que le centre-ville est réservé aux livraisons, aux transports en commun et aux résidents, la circulation sur cette route n’a fait qu’empirer, jusqu'à parfois 5KM de bouchon au heure de pointe du matin et du soir, si vous ne devez pas quitter la ville, pour votre travaille, allez y à pied, vous irez plus vite pendants les heures de pointes, et ce n'est pas une blague.
En semaine, c’est un véritable ballet de klaxons, de moteurs et de grognements impatients. Mais le dimanche, c’est presque une bénédiction : les voitures se font un peu plus rares, et le silence relatif qui s’installe devient un luxe précieux. Dans ces moments-là, on arrive presque à apprécier le tintement des cloches, qui donnent une certaine âme au quartier. C’est un rappel qu’au-delà du béton, des voitures et du tumulte, il y a encore des lieux qui cultivent une autre temporalité, celle de la prière, de la tradition, et, parfois, de la paix.
Alors voilà, ce dimanche, entre le son des cloches et le calme relatif de la circulation, on savoure un peu cette accalmie. Et vous, comment se passe votre journée ?