Chapitre 4 : La Diplomatie Sent le Brûlé
(où l’on comprend que négocier avec un putois, c’est risqué pour les poils du nez.)
LE DÉPART EN GRAND SECRET (MAIS PAS TROP)
Au petit matin, la Brigade de la Coquille, menée par le général Castagnor, se mit en marche vers le campement des Putois Mercenaires, armée de courage, d’intentions diplomatiques… et d’un sac de truffes séchées pour négocier au besoin.
Pluminette la pie ne cessait de voler en cercle au-dessus du groupe, criant :
— "Droit au piège ! Droit au piège ! Ou à gauche, c’est pareil !"
Le lapin pyromane, Jean-Rasoir, brandissait sa torche en gloussant :
— "Je vais brûler leurs draps ! Héhéhé ! Diplomatie ! En flamme !"
— "Non, Jean. On va parler. Par-ler. C’est comme crier, mais sans mettre le feu à la mousse."
Speedo, l’escargot géant porteur de bagages, soupira :
— "Je sens que je vais encore finir couvert de suie, moi..."
LE CAMP DES PESTORIENS
Le campement des putois ressemblait à un marché médiéval ayant explosé dans une usine de parfum périmé.
Tentes en peau de moufette. Étendards brodés au poil de hérisson. Et partout, cette odeur persistante de sous-bois fermenté, de musc ténébreux et de regrets olfactifs.
Pestorius, assis sur son trône en osier (volé à un pique-nique de blaireaux), les accueillit les bras ouverts… mais narines fermées.
— "Castagnor, mon vieil écureuil ! Viens, pose tes petites pattes. Du fromage ?"
— "Non merci, j’ai déjà le nez en deuil."
— "Alors, que nous vaut ta visite ? Une alliance ? Une bataille ? Une offre pour acheter ma biographie auto-parfumée ?"
Castagnor planta son regard dans celui du putois.
— "Tu as attaqué les castors. Tu as rompu la trêve de la Noisette Dorée. Tu as mis la forêt en état de guerre."
Pestorius haussa les épaules.
— "Je voulais juste le fromage."
Un silence pesant s’abattit, brisé par Jean-Rasoir qui s’exclama :
— "ET MAINTENANT ON BRÛLE ?!"
— "Non Jean !", hurlèrent tous en chœur.
NÉGOCIATIONS EN TROIS TEMPS (ET QUATRE MALENTENDUS)
Première tentative : le ton calme.
Castagnor : "Rends les noisettes. Présente des excuses. Et promets de ne plus jamais utiliser de munition fromagère."
Pestorius : "J’entends. Et je refuse. Mais poliment."
Deuxième tentative : le chantage.
Pluminette : "Si tu refuses, je révèle à tous que tu as perdu une guerre contre une chèvre naine l’an dernier."
Pestorius : "C’était une très grande naine, d’accord ?"
Troisième tentative : le troc.
Speedo (avec lenteur dramatique) :
— "Et si... nous te donnions... un sac... de truffes séchées... et... une pantoufle tissée par des limaces ?"
Pestorius : "Hum... tentant. Mais non."
ET PUIS LE FEU
Tout aurait pu bien se terminer. Tout.
Mais Jean-Rasoir, qui avait trop contenu ses pulsions pyrotechniques, explosa :
— "C’EST LE MOMENT ! DIPLO-FLAMME !!!"
Il lança sa torche sur une tente de moufette.
Instantanément, l’odeur devint apocalyptique. Même les champignons hurlaient.
Pestorius entra en transe.
— "QU’ON ATTAQUE ! POUR LE FROMAGE ET LA PUANTEUR !"
Et ce fut la panique.
BATAILLE N°1 : L’ESCARMOUCHE FROMAGÈRE
Les écureuils lancèrent des noisettes explosives.
Les putois répliquèrent avec des bombes au roquefort.
Speedo tenta d’évacuer les blessés à la vitesse d’un chapitre d’intro.
Pluminette piqua une crise existentielle sur une branche.
Jean-Rasoir dansait en flammes. Littéralement.
Castagnor, pris entre honte et sueur, hurla :
— "REPLI STRATÉGIQUE ! RETRAITE OLFACTIVE !"
LE BILAN
Après avoir perdu trois sacs de noisettes, deux chaussettes, et une bonne partie de sa dignité, la Brigade de la Coquille se retira dans un vieux tronc creux.
Castagnor se frotta les tempes.
— "Cette guerre ne fait que commencer..."
Speedo ajouta, entre deux soupirs :
— "Et moi, j’ai besoin d’un bain de mousse désodorisante."
Chapter 4: Diplomacy Smells Like Burning
(Where we learn that negotiating with a skunk is dangerous for your nose hairs.)
THE DEPARTURE IN GREAT SECRECY (BUT NOT REALLY)
At the crack of dawn, the Shell Brigade, led by General Castagnor, marched toward the Mercenary Skunks’ Camp, armed with courage, diplomatic intentions… and a sack of dried truffles just in case bartering became necessary.
Pluminette the magpie kept circling overhead, squawking:
— “Straight into the trap! Straight into the trap! Or left, same difference!”
Jean-Rasoir, the pyromaniac rabbit, waved his torch gleefully:
— “I’ll burn their sheets! Hehehe! Diplomacy! On fire!”
— “No, Jean. We’re going to talk. Talk. Like yelling, but without setting moss on fire.”
Speedo, the giant pack snail, sighed:
— “I’ve got a feeling I’m going to end up covered in soot again…”
THE PESTORIAN CAMP
The skunk camp looked like a medieval flea market that had exploded inside a discount perfume factory.
Tents made of skunk pelts. Banners embroidered with hedgehog hair. And everywhere, that persistent aroma of fermented undergrowth, dark musks, and olfactory regret.
Pestorius, seated on his wicker throne (stolen from a badger’s picnic), welcomed them with open arms… but tightly clenched nostrils.
— “Castagnor, my old squirrel! Come, set those dainty paws down. Cheese?”
— “No thanks, my nose is already in mourning.”
— “So what brings you? An alliance? A brawl? A chance to buy my self-scented memoir?”
Castagnor locked eyes with the skunk.
— “You attacked the beavers. You broke the Golden Acorn Truce. You’ve thrown the forest into war.”
Pestorius shrugged.
— “I just wanted the cheese.”
A heavy silence fell, broken only by Jean-Rasoir shouting:
— “IS THIS WHEN WE BURN STUFF?!”
— “No, Jean!”, everyone screamed in unison.
NEGOTIATIONS IN THREE ACTS (AND FOUR MISUNDERSTANDINGS)
First attempt: calm tone.
Castagnor: “Return the acorns. Apologize. And promise never to use cheese-based munitions again.”
Pestorius: “I hear you. And I politely refuse.”
Second attempt: blackmail.
Pluminette: “If you don’t agree, I’ll tell everyone you lost a war last year… to a dwarf goat.”
Pestorius: “She was a very large dwarf, okay?”
Third attempt: bribery.
Speedo (dramatically slow):
— “What if… we gave you… a sack… of dried truffles… and… a slipper… woven by slugs?”
Pestorius: “Hmm… tempting. Still no.”
AND THEN, FIRE
Everything could have gone fine. Everything.
But Jean-Rasoir, holding back his pyro urges for far too long, snapped:
— “NOW’S THE TIME! DIPLO-FLAME!!!”
He hurled his torch into a skunk-pelt tent.
Instantly, the smell became apocalyptic. Even the mushrooms screamed.
Pestorius fell into a trance.
— “TO WAR! FOR CHEESE AND STENCH!”
And chaos broke loose.
BATTLE #1: THE CHEESE SKIRMISH
The squirrels launched explosive acorns.
The skunks retaliated with roquefort bombs.
Speedo tried to evacuate the wounded at the speed of an intro paragraph.
Pluminette had an existential crisis on a branch.
Jean-Rasoir danced in flames. Literally.
Castagnor, caught between shame and sweat, screamed:
— “STRATEGIC WITHDRAWAL! SCENTED RETREAT!”
THE AFTERMATH
Having lost three sacks of acorns, two socks, and a good chunk of their dignity, the Shell Brigade withdrew into an old hollow log.
Castagnor rubbed his temples.
— “This war is just beginning…”
Speedo added, with a sigh:
— “And I need a bubble bath. With deodorized foam.”
WINNERS SECRET ECU TOKEN
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